« Mad Love » est un roman de Alfreda Enwy édité chez Collection &H.

Note : ⭐⭐⭐⭐⭐/5

♦ Résumé :

De tous les hommes sur Terre, il fallait que ce soit lui.

Mackenzie veut oublier. Le harcèlement qu’elle a subi, les déceptions qui l’ont brisée, et surtout… Mads Mann, son ancien bourreau aux yeux gris acier. Cela fait des mois qu’elle tente de l’effacer de sa mémoire en se réfugiant dans sa passion pour la sculpture. Mais, lorsqu’elle intègre l’association d’artistes dans laquelle Mads exerce la peinture, Mackenzie n’a d’autre choix que de côtoyer son ennemi. Pire, le brun tyrannique continue à la provoquer, tout en dévorant son corps du regard. Que cherche-t-il en agissant ainsi ? Et pourquoi est-elle incapable de se défendre ? Mackenzie le déteste. Mais elle déteste encore plus son cœur de battre si fort quand il l’approche d’un peu trop près…

♦ Avis :

Avant tout, notez que ce roman comporte des TW !

Si vous pensez rentrer dans une romance toute belle sur un campus, vous avez tort parce que ce roman, c’est bien plus que ça. C’est sombre, noir, passionnel, complexe et bouleversant.

Que dire de Mack et Mad sauf qu’ils sont uniques ? Nous découvrons d’abord une Mack plutôt renfermée sur elle-même avant qu’elle ne décide de devenir plus mordante telle une tornade. On a adoré qu’elle se rebelle plus, qu’elle montre de quoi elle est capable et qu’elle ne se laisse pas marcher dessus. Mack est vraiment cette amie, cette douceur inestimable qui touche par sa sensibilité. Quant à Mad, disons-le, c’est un grand connard, sombre, ténébreux et il faut du temps pour le cerner. Mais finalement, c’est ce qui en fait tout son charme. Cette complexité qui ouvre à des émotions et des sentiments hauts-en-couleur.

Mack et Mad ont chacun une passion : la peinture et la sculpture. Leur romance est à l’image de leur passion : à la fois parfaitement passionnel et réparatrice et à la fois destructrice tellement ils s’y perdent. Leur romance est tellement passionnelle qu’elle en devient presque douloureuse. Ils se détestent et leur enemies-to-lovers a de quoi en faire pâlir certains tant la tension est dosée pour nous laisser à bout de souffle à chaque interaction. On a adoré le fait qu’Alfreda nous emmène vraiment dans le tourbillon qu’est leur relation : d’abord, la haine se développe avant de laisser entrer les sentiments inavouables et petit à petit nous suivons l’évolution de leur amour. On se rend bien vite compte que l’auteure a développé intensément leur romance pour qu’elle soit la plus profonde et crédible possible.

« – Je ne veux pas qu’on t’amoche ni qu’on t’emmerde. Je ne partage pas.

– Pardon ?

– Je ne te partage, Mack. Ce n’est pas parce que je te déteste que je suis prêteur pour autant. »

– Alfreda Enwy

Enfin, il est important de noter qu’on a adoré retrouver la plume chargée d’émotions et poétique à souhait d’Alfreda. Sa plume a réussi à mettre en lumière les deux passions, tant la sculpture que la peinture, avec une poétique déconcertante. Enfin bref, on se laisserait bien tenter par la peinture ou à la sculpture nous maintenant ! Nous ne nous sommes pas ennuyées une seule fois tant la plume et les rebondissements ont su nous tenir en haleine du début jusqu’à la fin.