𝐋𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐬𝐭, Compass Series #2

« Compass Series » est une saga de Brittainy C. Cherry éditée chez Hugo New Romance.

Note :  ♥♥♥♥♥/5

♦ Résumé :

Il était déguisé en super-héros et moi en Petit Chaperon rouge. Le temps d’une nuit, je lui ai fait oublier sa réalité tandis que lui a provisoirement guéri mon coeur brisé. Deux ans plus tard, je saisi l’opportunité du siècle : devenir rédactrice en chef au sein du plus grand groupe d’édition de magazines du monde. Seule ombre au tableau : décrocher une interview exclusive du célibataire le plus en vue de New-York : Connor Roe. Pour le commun des mortels, il est devenu l’un des hommes les plus riches de Big Apple. Pour moi, c’était juste mon super-héros d’un soir, tout droit sorti de mon passé. Mon travail était d’obtenir un entretien avec le célibataire le plus sexy de New-York. Mais je n’aurais imaginé qu’il demanderait l’exclusivité de mon coeur en retour. Le hic quant à mes sentiments pour lui ? Je suis censée épouser son nouvel associé.

♦ Avis :

Il y a certaines histoires qui vous font rire, qui vous font rêver d’un couple aussi idyllique. Il y a certaines histoires qui vous transportent dans leurs actions, dans des retournements de situation. Puis il y en a d’autres qui en une phrase, en une révélation vous saccage le cœur à tel point que vous avez l’impression de souffrir plus que les personnages. Brittainy C.Cherry est une auteure de ce genre d’histoires et on vous assure que ce roman n’en est pas l’exception.

« Lueurs de l’Est », c’est une histoire de destin, une histoire d’un Captain America et d’un Chaperon Rouge qui se rencontre un soir d’Halloween. Un seul soir, mais un soir qui change tout. Captain America, aka Connor, c’est ce genre d’hommes qui sont difficiles à trouver dans la vie. C’est le genre d’hommes généreux qui pense au bien des autres, mais qui est également déterminé à accomplir ses rêves et ses promesses. Nous l’avions déjà rencontré dans le premier tome de la saga en tant que personnage secondaire, et nous étions sures qu’il allait nous briser le cœur. Connor n’a pas eu une enfance toute jolie, au contraire cette enfance difficile lui a permis de se forger, mais tout en restant gentil, attachant. Puis, il y a Chaperon Rouge, aka Aaliyah, plus qu’un simple personnage, c’est une leçon de vie à elle toute seule. Nous n’avions qu’une seule envie : la serrer entre nos bras et ne plus la lâcher. Aaliyah est une femme qui a beaucoup souffert dans la vie et BCC nous le montre parfaitement à tel point que nos cœurs se serrent à chaque fois en pensant à elle. Mais au lieu de plier ses genoux et rester au sol, elle reste debout et essaie de battre ses obstacles. Et c’est cet aspect qu’on a adoré, cette force qu’elle a.

Une romance entre Chaperon Rouge et Captain America ? C’est clairement plus que ça. BCC nous embarque dans une relation qui nous a serré nos cœurs à plusieurs reprises, qui a fait battre nos cœurs plus rapidement que la moyenne. On a du mal à mettre des mots sur cette romance, parce qu’elle était tout simplement belle. Poétique, jolie, douce, tendre. Est-ce qu’on pourrait avoir ce genre de relations aussi ? C’est une relation de confidences, une relation d’amour, une relation qui permet de panser des blessures, une relation qui permet d’avoir des épaules qui pour qu’ils se soutiennent l’un et l’autre. Au fond, c’est le genre de relation que chaque personne mérite d’avoir dans sa vie.

« L’amour est familier des ténèbres. Il s’engouffre dans la souffrance, mène des combats et inflige des millions de cicatrices. Il n’offre pas que des arcs-en-ciel. Souvent, il brille à travers les éclairs d’un orage. L’amour de Connor s’abattait sur moi comme le tonnerre. Il était brut. Déchaîné. Vrai. »

– Brittainy C. Cherry

Au-delà de cette romance poétique et belle, BCC nous offre une leçon de confiance en soi, un thème pourtant si commun, mais si peu abordé. Elle nous dépeint une évolution d’Aaliyah qui peu à peu prend confiance en elle. BCC a ce don de nous toucher rien qu’avec des mots, rien qu’avec des alignements de mots. Pour la confiance en soi, elle fait exactement ça ; elle nous écrit peu à peu comment le personnage féminin gagne cette confiance en elle, nous ne pouvions qu’être émues. Ce thème nous touche personnellement parce que la confiance en soi parait tellement simple, alors qu’au fond, avoir confiance en soi, c’est tellement dur. C’est tout un processus qui passe par des hauts et des bas, mais qui est nécessaire.

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