
« The Kiss Quotient » est un roman de Helen Hoang édité chez Hugo New Romance.
Note : ⭐⭐⭐,75/5
♦ Résumé :
Stella Lane est une jeune femme brillante pour qui les chiffres n’ont aucun secret. Si sa vie professionnelle est parfaitement épanouie et qu’elle adore travailler avec des algorithmes pour prévoir la consommation de la population, sa vie personnelle est plutôt un échec, à ses yeux et à ceux de sa mère. Elle est affectée du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, qui la tient éloignée des autres. Comment se faire des amis lorsqu’on cumule une grande timidité et une franchise un peu brutale ? Que l’on craint le contact des autres ? Quant à sa vie amoureuse… Elle est inexistante…
Stella comprend mal l’intérêt d’avoir un homme dans sa vie mais, curieuse et poussée par sa mère qui se désespère de la voir célibataire et sans enfant, elle décide de résoudre ce problème comme une équation mathématique : avec méthode et détermination. C’est pour cela qu’elle va avoir recours aux services d’un escort boy.
♦ Avis :
Ce livre est sorti en grand format il y a de ça, quelques années. Mais il y a moins d’un an, nous avons vu passer beaucoup d’avis. Il n’en fallait pas plus pour nous intriguer. Nous craignions de tomber dans les romans bourrés de scènes sexuelles, mais en fait pas du tout. Heureusement qu’on l’a découvert !
Il nous est évident que cette chronique se doit d’abord d’aborder le thème de l’autisme. L’auteure le développe de manière précise, détaillée sans toutefois rentrer dans des caricatures. Elle mêle ce thème de manière brillante à l’histoire.
Helen Hoang nous développe deux personnages principaux complexes. Au final, elle nous dépeint de vraies personnes, avec leurs défauts, leurs problèmes, mais aussi leurs qualités. Nous ne pouvons que nous attacher à Stella et Michael. Stella est ce personnage intéressant à découvrir et sensible. On ne peut que s’attacher à elle pour sa maladresse, son intelligence, sa passion et son ouverture. Quant à Michael, qu’est-ce qu’il peut être parfait ! En effet, il est assez dur à cerner au début, mais c’est ce qui en fait sa beauté et son charisme. Petit à petit, on apprend à le découvrir autrement, à découvrir sa bienveillance, son côté attentionné, mais aussi son côté un peu plus sombre et sensible.
« – Je suis obsédée par toi, Michael, avoua-t-elle. Je ne veux pas juste une nuit ou une semaine ou un mois avec toi. Je te veux tout le temps. Je t’aime plus que l’analyse infinitésimale et pourtant les maths sont la seule chose qui donne de la cohérence à l’univers. »
– Helen Hoang
En ce qui concerne la romance, quelle complicité entre les deux personnages ! Dès le début, une connexion apparait entre eux, de manière à la fois si puissante et si douce qu’on a juste envie de tourner les pages afin d’arriver au moment où ils s’en rendent compte. Cette relation amoureuse est belle et douce. Cependant, il y a aussi tout l’aspect sensuel qui ajoute une petit touche encore plus addictive. Par contre, nous sommes restées très perplexes vis-à-vis de certains propos de Michael et de certaines scènes sexuelles.
Pour finir, la plume de l’auteure est addictive et si fluide que les pages défilent sans qu’on ne s’en rende compte.