𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐢

« Le défi » est un roman de Émilie May édité chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐⭐⭐,75/5

♦ Résumé :

90 jours d’abstinence.

Voilà le défi que Parker a accepté de relever sous le regard sceptique de ses proches. Pour lui qui utilise le sexe afin de fuir ses tourments, ce sera un véritable exploit. Sa fratrie a pris les paris ? Ils n’ont pas foi en lui ? Qu’importe, il les fera tous mentir. Cependant, quand la tempétueuse Angie débarque dans son univers et s’immisce tant dans sa vie professionnelle que familiale, sa détermination manque de faillir.

Angie, elle, pensait passer quelques mois à travailler tranquillement dans une entreprise de voyages de luxe. Son objectif ? Mettre de l’argent de côté et quitter définitivement son passé. Mais quand elle tombe sur Parker et son horripilant caractère, elle comprend qu’il va lui falloir plus de volonté que prévu pour tenir bon.

Pour l’un comme pour l’autre, le combat sera rude entre fierté et désir.

♦ Avis :

Quand on a dû choisir un Hugo Poche dans le programme Hugo, on n’a pas hésité longtemps à craquer sur celui-ci. Vous savez qu’on adore les slow burn et les ennemies-to-lovers bien piquants, alors on était obligées de le prendre. Spoiler Alert : on n’a pas du tout regretté notre choix !

Roxy, alias Angie, est notre coup de foudre. Il s’agit d’une femme avec un tempérament de feu, une femme joueuse, drôle, dynamique, bosseuse, un brin brisée et sexy (enfin, d’après Parker). Honnêtement, ce qu’on a le plus adoré, c’est le fait qu’elle agisse vraiment différemment avec Parker, elle n’a pas sa langue dans la poche et elle ose dire les choses en face. Cela a réellement ajouté toute une dynamique au roman. Quant à Parker, que dire à part qu’il peut se montrer tout aussi arrogant qu’irrésistible. On a particulièrement adoré et été touchées par son évolution tout au long du roman. Il est facile de le cerner, de ressentir sa peine et son besoin de rester en dehors de toute relation sérieuse. Le roman est peut-être une vraie brique, mais cela nous permet d’encore mieux comprendre, cerner et nous attacher aux personnages. Il faut aussi qu’on parle de la famille Doretta qui nous a tout simplement fait fondre, rire et pleurer. Cette famille est la famille que chacun rêve d’avoir : des parents ouverts, au top et une fratrie qui se soutient à tout moment.

« – Je croyais que tu étais toujours honnête, Roxy, souffle-t-il en replaçant une mèche derrière mon oreille.

– On s’en fout un peu. Tu ne peux pas faire comme tout le monde et détourner les yeux ?

– Le truc, c’est que lorsque ça te concerne, j’ai du mal à ne pas te voir. »

– Émilie May

Qui n’aime pas un bon ennemies-to-lovers bien épicé ? C’est une de nos tropes préférés, mais c’est aussi un trope difficile à mener parce que pour nous, ça peut vite tourner en rond ou tourner vers le ridicule voire la gaminerie. Eh bien, Emilie May nous a concocté un ennemies-to-lovers bien piquant. Les piques entre Angie et Parker sont bien dosées et ne tombe pas dans l’excès. Leur comportement est justifié…en même temps, quand on emboutit la voiture de son patron, c’est normal que la guerre débute entre eux. On a vraiment affaire à une guerre sans pitié et tous les coups sont permis des deux côtés. Si la romance est pleine de tension, que la chaleur monte vite, la romance se déploie à son aise et nous laisse passer par diverses sensations : frustration, rire, tension, pleurs, peur, chaud, réconfort, sécurité et on en passe.

Pour terminer, il est important de souligner que malgré la brique de 700 pages, ce livre se lit super rapidement. La plume de l’auteure aide beaucoup puisqu’elle est belle, fluide, addictive et vraiment très agréable à lire. Il est vrai qu’il y avait parfois des longueurs qui auraient pu être raccourcies.

« Si demain tu as besoin de souffler, tu pourras m’embrasser. Je serai ton oxygène. »

– Émilie May
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