𝐓𝐡𝐞 𝐊𝐢𝐬𝐬 𝐐𝐮𝐨𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭

« The Kiss Quotient » est un roman de Helen Hoang édité chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐⭐,75/5

♦ Résumé :

Stella Lane est une jeune femme brillante pour qui les chiffres n’ont aucun secret. Si sa vie professionnelle est parfaitement épanouie et qu’elle adore travailler avec des algorithmes pour prévoir la consommation de la population, sa vie personnelle est plutôt un échec, à ses yeux et à ceux de sa mère. Elle est affectée du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, qui la tient éloignée des autres. Comment se faire des amis lorsqu’on cumule une grande timidité et une franchise un peu brutale ? Que l’on craint le contact des autres ? Quant à sa vie amoureuse… Elle est inexistante…

Stella comprend mal l’intérêt d’avoir un homme dans sa vie mais, curieuse et poussée par sa mère qui se désespère de la voir célibataire et sans enfant, elle décide de résoudre ce problème comme une équation mathématique : avec méthode et détermination. C’est pour cela qu’elle va avoir recours aux services d’un escort boy.

♦ Avis :

Ce livre est sorti en grand format il y a de ça, quelques années. Mais il y a moins d’un an, nous avons vu passer beaucoup d’avis. Il n’en fallait pas plus pour nous intriguer. Nous craignions de tomber dans les romans bourrés de scènes sexuelles, mais en fait pas du tout. Heureusement qu’on l’a découvert !

Il nous est évident que cette chronique se doit d’abord d’aborder le thème de l’autisme. L’auteure le développe de manière précise, détaillée sans toutefois rentrer dans des caricatures. Elle mêle ce thème de manière brillante à l’histoire.

Helen Hoang nous développe deux personnages principaux complexes. Au final, elle nous dépeint de vraies personnes, avec leurs défauts, leurs problèmes, mais aussi leurs qualités. Nous ne pouvons que nous attacher à Stella et Michael. Stella est ce personnage intéressant à découvrir et sensible. On ne peut que s’attacher à elle pour sa maladresse, son intelligence, sa passion et son ouverture. Quant à Michael, qu’est-ce qu’il peut être parfait ! En effet, il est assez dur à cerner au début, mais c’est ce qui en fait sa beauté et son charisme. Petit à petit, on apprend à le découvrir autrement, à découvrir sa bienveillance, son côté attentionné, mais aussi son côté un peu plus sombre et sensible.

« – Je suis obsédée par toi, Michael, avoua-t-elle. Je ne veux pas juste une nuit ou une semaine ou un mois avec toi. Je te veux tout le temps. Je t’aime plus que l’analyse infinitésimale et pourtant les maths sont la seule chose qui donne de la cohérence à l’univers. »

– Helen Hoang

En ce qui concerne la romance, quelle complicité entre les deux personnages ! Dès le début, une connexion apparait entre eux, de manière à la fois si puissante et si douce qu’on a juste envie de tourner les pages afin d’arriver au moment où ils s’en rendent compte. Cette relation amoureuse est belle et douce. Cependant, il y a aussi tout l’aspect sensuel qui ajoute une petit touche encore plus addictive. Par contre, nous sommes restées très perplexes vis-à-vis de certains propos de Michael et de certaines scènes sexuelles.

Pour finir, la plume de l’auteure est addictive et si fluide que les pages défilent sans qu’on ne s’en rende compte.

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𝐋𝐚𝐲𝐥𝐚

« Layla » est un roman de Colleen Hoover édité chez Hugo New Romance.

Note : Bonne découverte !

♦ Résumé :

Lorsque Leeds fait la connaissance de Layla lors du mariage de la sœur de la jeune femme, c’est le coup de foudre. L’alchimie est parfaite entre eux. Ils s’aiment tout simplement.

Mais leur belle histoire va vite tourner au drame lorsque Layla est grièvement blessée par arme à feu.

Elle se remet lentement et lorsqu’elle sort de l’hôpital, Leeds lui propose de séjourner dans le lieu de leur rencontre, là où tout a commencé. Son atmosphère paisible sera parfaite pour la jeune femme encore fragile et leur permettra se retrouver.

Car Layla a changé. Sans doute à cause de ce qui s’est passé.

Mais loin d’apporter à Leeds la sérénité qu’il attendait, cet endroit le trouble. Il s’y produit des évènements étranges, qui remettent en cause toutes ses certitudes. Sur Layla et sur qui elle est vraiment.

♦ Avis :

Nous ne l’avions pas acheté lors de sa sortie en grand format parce que ce roman nous faisait peur. Mais cette année, nous avions envie de le découvrir après tous les bons avis vus. Et ce fut une très bonne découverte. Une lecture déstabilisante.

Premièrement, on a adoré plonger dans un roman différent des romances contemporaines. En effet, nous retrouvons des personnages dans un environnement paranormal (on vous avoue qu’on mourrait de peur au début). Avec ce récit, on est sorties de notre genre de prédilection et on vous avoue qu’on a beaucoup aimé exploré un autre univers mystérieux.

L’histoire est intrigante et nous a donné envie d’aller jusqu’à la fin de l’histoire pour avoir le fin mot de l’histoire. Colleen Hoover sait nous interroger dès les premières lignes du roman, nous donner envie de continuer pour découvrir ce qu’elle cache sous cette histoire. Juste un petit bémol, c’est que dès que les explications arrivent vers la fin du roman, certaines choses nous ont paru un peu farfelues.

En ce qui concerne les personnages, Colleen Hoover arrive à nous faire ressentir de la compassion pour Layla alors même que c’est le personnage masculin qui est le plus mis en avant. Layla est une femme enjouée jusqu’à son accident. Puis, elle est devenue différente. L’auteure arrive à nous faire ressentir toutes ces panoplies de sentiments, de comportements changeants. Quant au personnage masculin, on a malheureusement moins été embarquées par lui. Bien qu’il est au centre de l’histoire, nous avons eu du mal à comprendre ses agissements. Surtout ses actions envers Layla.

Comme vous pouvez le voir, nous n’avons pas fait une chronique comme les autres tout comme ce livre n’est pas le genre de prédilection que nous avons l’habitude de lire et « critiquer ». Pour autant, on ne peut que vous conseiller ce roman si vous voulez sortir de votre zone de confort !

𝐆𝐨𝐝𝐬 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞, 𝐓𝟐

« Gods of love » est une saga de Eugénie Dielens publiée chez Hugo New romance.

Note : ⭐⭐⭐⭐,5/5

♦ Résumé :

Pothos en a marre de l’amour. Pour un dieu dont c’est la mission, il rechigne pourtant à la tâche chaque fois qu’il descend sur Terre. Lui, il a de plus grandes ambitions : intégrer le conseil de l’Olympe et cesser de côtoyer des humains insipides.

Dans l’espoir de parvenir à ses fins, il se résout à contacter Thanatos, mais sa rencontre avec le dieu de la mort est un échec monumental. Il lui arrache ce qu’il a de plus précieux et propose à Pothos un marché qu’il ne peut pas refuser : en échange d’un cœur meurtri, il lui rendra ce qui lui appartient.

C’est Thalya qui le retrouve dans une ruelle de Seattle, seul et en sang. Impossible de l’abandonner là ! Mais au fur et à mesure qu’elle prend soin de lui, elle se rend compte que Pothos est peut-être plus qu’il ne le laisse paraître… Sauf que celui-ci est décidé à se débrouiller seul, et qu’il ne voit qu’une solution : enfreindre la règle la plus cruciale de toutes. Ne jamais briser le cœur d’un humain.

♦ Avis :

Au début, on a eu du mal avec l’histoire et la romance qui nous semblaient aller trop vite tout en manquant d’addictivité, mais passées les 100 premières pages, on a réussi à réellement entrer dans l’histoire. Comme pour le premier tome, la plume d’Eugénie est poétique et nous emporte dans son univers.

Tout d’abord, il nous est indispensable de souligner l’originalité de cette histoire. Dès le premier tome, nous avons été bluffées par cette histoire inventée par Eugénie. On a trouvé ce mélange dieux et humains très intéressant !

Ce tome-ci est dédié à Pothos et qu’est-ce qu’on a aimé Pothos. Il est arrogant, drôle, charismatique, mais surtout ambitieux. On s’est rapidement attachées à lui ! Il y a aussi toute une partie de sensibilité en lui, surtout dû au fait qu’il veut se libérer, mais que personne ne peut lui venir en aide. Il doit montrer ses preuves et on a trouvé ça tellement touchant de le voir coincer dans un dilemme et en même temps, qu’il soit représenté un peu comme « seul » pour y parvenir. Puis, on a fait la rencontre de Thalya qui est douce, mais fugueuse ; studieuse, sérieuse et bienveillante. Elle nous ressemble sur beaucoup de points, donc on a réussi à s’identifier à elle à plusieurs reprises. Enfin, on est obligées de souligner le fait qu’on a adoré voir apparaitre Eros et Kaléa. On trouve ça toujours si mignon de les revoir quelques temps après.

« – L’amour m’importe peu. Je ne souhaite pas perdre mon temps à chercher une âme sœur déjà morte ou pour le moment inexistante, argué-je en reprenant ma marche »

– Eugénie Dielens

Pothos et Thalya se rencontrent réellement dans la rue avec un Pothos en sang. Si cette rencontre n’a rien de heureux, ça va donner lieu à une relation pleine d’ambiguïté et de complicité. On est un peu dans un trope de colocation et on aime tellement voir nos personnages au quotidien, se lancer des piques, tomber amoureux, se détester, etc. Pothos et Thalya, on ne va pas dire que c’est une évidence. Mais en même temps, quand on les voit ensemble, on se dit qu’ils sont tellement complémentaires. Ils sont fougueux, doux, tendres et si beaux. On a également adhéré aux obstacles que l’auteure met au travers de leur relation : ça permet de rendre concret leurs sentiments, mais aussi de dynamiser à la fois leur romance, mais aussi l’histoire de manière générale.

Maintenant on vous avoue qu’on se demande ce que l’auteure prévoit sur les autres frères 😊

𝐋’𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞

« L’un pour l’autre » est un roman de Noémie Dani édité chez Hugo New Romance.

Note : ♥♥♥♥♥/5

♦ Résumé :

Baptiste n’avait pas prévu d’arriver en retard au mariage de sa soeur.

Pas plus que de tomber sous le charme de Sam, la meilleure amie de cette dernière qu’il n’a pas revue depuis des années.

Pourtant, entre eux, l’attraction est immédiate. Puissante, évidente. Si le jeune obstétricien est incapable de s’investir dans une relation, Sam ne sait plus faire confiance. Entre petits secrets et passé  un peu trop présent, qu’adviendra-t-il de leurs convictions ?

Et si ce qui semblait alors n’ être qu’une brève et discrète liaison allait devenir une relation capable de changer profondément leur vie et leur conception de l’amour ?

♦ Avis :

Noémie Dani nous a demandé quel roman on avait préféré des deux pour l’instant. On a dû réfléchir un moment parce qu’elle a tellement bien réussi à tous les rendre uniques et en même temps, si attachants que c’est difficile d’en choisir. « L’un pour l’autre » est une histoire quand même assez différente de « Quoi qu’ils en disent », mais on l’a tout autant adoré ! Si Louna et Gabriel ont une place privilégiée dans nos cœurs, Sam et Baptiste ont réussi à nous faire fondre.

Noémie Dani a ce don de rendre des histoires quotidiennes simples, tellement belles et poétiques. C’est là que réside toute la force de sa plume et de ses romans. Elle nous pond une histoire réaliste qui pourrait nous arriver et qui par conséquent, fait rêver. Elle n’idéalise évidemment pas la relation ; il y a des hauts et des bas, des incompréhensions qui demandent de la communication et surtout, il y a des passés qui ont fragilisé la confiance en soi et en l’autre.

« – Désolée, Baptiste. Je ne nage toujours pas dans les paillettes. Autre chose ?

Il se penche vers moi, comme pour me confier un secret. Machinalement, je m’approche de lui. […] Il sourit, puis il approche ses lèvres de mon oreille pour y murmurer :

– Si tu savais comme je m’en carre des paillettes. »

– Noémie Dani

On y rencontre Sam qui est en fait, un peu près tout le contraire de nous. Pourtant, on a adoré son caractère de chien, sa spontanéité (qui peut parfois, créer des fous rires), son humour, sa fragilité autant que sa force. Si Sam a du mal à se détacher de son passé et à se rendre compte de la femme forte qu’elle est, nous, on a eu à plusieurs reprises, les yeux au bord des larmes face à sa situation, mais également face à son courage. Sam incarne beaucoup de femmes à la fois et c’est pour cela qu’elle est encore plus belle. Quant à Baptise, on vous avoue qu’on avait vraiment hâte de découvrir les frères de Louna et quels frères ! Dans ce tome, on a le loisir de découvrir Baptiste, gynécologue obstétricien (un métier qu’on ne voit pas souvent dans les romans et ça nous a énormément plu !). Baptiste est à la fois, le parfait mec (un peu arrogant) sans attache, mais à la fois, l’homme de nos rêves : quelqu’un qui accorde de l’importance à sa famille, qui est attentionné et bienveillant.

Quand ces deux-là se rencontrent, c’est loin d’être évident. Ils se cherchent, se taquinent, tentent une aventure qui ne semble pas aboutir avant de découvrir ce que c’est que de respirer près de l’autre. Ils deviennent complémentaires et surtout, Baptiste arrive à panser les blessures et les aprioris de Sam. Leur romance est magnifique parce qu’elle nous offre comme danse un beau slow mélangé à une salsa. On ne s’est pas ennuyées une seule fois parce que Noémie a réussi à nous tenir en haleine, à donner de quoi approfondir leur relation grâce à des obstacles de taille.

Enfin bref, on a vraiment adoré ce roman et on a déjà hâte de découvrir les prochains frères !

𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐢

« Le défi » est un roman de Émilie May édité chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐⭐⭐,75/5

♦ Résumé :

90 jours d’abstinence.

Voilà le défi que Parker a accepté de relever sous le regard sceptique de ses proches. Pour lui qui utilise le sexe afin de fuir ses tourments, ce sera un véritable exploit. Sa fratrie a pris les paris ? Ils n’ont pas foi en lui ? Qu’importe, il les fera tous mentir. Cependant, quand la tempétueuse Angie débarque dans son univers et s’immisce tant dans sa vie professionnelle que familiale, sa détermination manque de faillir.

Angie, elle, pensait passer quelques mois à travailler tranquillement dans une entreprise de voyages de luxe. Son objectif ? Mettre de l’argent de côté et quitter définitivement son passé. Mais quand elle tombe sur Parker et son horripilant caractère, elle comprend qu’il va lui falloir plus de volonté que prévu pour tenir bon.

Pour l’un comme pour l’autre, le combat sera rude entre fierté et désir.

♦ Avis :

Quand on a dû choisir un Hugo Poche dans le programme Hugo, on n’a pas hésité longtemps à craquer sur celui-ci. Vous savez qu’on adore les slow burn et les ennemies-to-lovers bien piquants, alors on était obligées de le prendre. Spoiler Alert : on n’a pas du tout regretté notre choix !

Roxy, alias Angie, est notre coup de foudre. Il s’agit d’une femme avec un tempérament de feu, une femme joueuse, drôle, dynamique, bosseuse, un brin brisée et sexy (enfin, d’après Parker). Honnêtement, ce qu’on a le plus adoré, c’est le fait qu’elle agisse vraiment différemment avec Parker, elle n’a pas sa langue dans la poche et elle ose dire les choses en face. Cela a réellement ajouté toute une dynamique au roman. Quant à Parker, que dire à part qu’il peut se montrer tout aussi arrogant qu’irrésistible. On a particulièrement adoré et été touchées par son évolution tout au long du roman. Il est facile de le cerner, de ressentir sa peine et son besoin de rester en dehors de toute relation sérieuse. Le roman est peut-être une vraie brique, mais cela nous permet d’encore mieux comprendre, cerner et nous attacher aux personnages. Il faut aussi qu’on parle de la famille Doretta qui nous a tout simplement fait fondre, rire et pleurer. Cette famille est la famille que chacun rêve d’avoir : des parents ouverts, au top et une fratrie qui se soutient à tout moment.

« – Je croyais que tu étais toujours honnête, Roxy, souffle-t-il en replaçant une mèche derrière mon oreille.

– On s’en fout un peu. Tu ne peux pas faire comme tout le monde et détourner les yeux ?

– Le truc, c’est que lorsque ça te concerne, j’ai du mal à ne pas te voir. »

– Émilie May

Qui n’aime pas un bon ennemies-to-lovers bien épicé ? C’est une de nos tropes préférés, mais c’est aussi un trope difficile à mener parce que pour nous, ça peut vite tourner en rond ou tourner vers le ridicule voire la gaminerie. Eh bien, Emilie May nous a concocté un ennemies-to-lovers bien piquant. Les piques entre Angie et Parker sont bien dosées et ne tombe pas dans l’excès. Leur comportement est justifié…en même temps, quand on emboutit la voiture de son patron, c’est normal que la guerre débute entre eux. On a vraiment affaire à une guerre sans pitié et tous les coups sont permis des deux côtés. Si la romance est pleine de tension, que la chaleur monte vite, la romance se déploie à son aise et nous laisse passer par diverses sensations : frustration, rire, tension, pleurs, peur, chaud, réconfort, sécurité et on en passe.

Pour terminer, il est important de souligner que malgré la brique de 700 pages, ce livre se lit super rapidement. La plume de l’auteure aide beaucoup puisqu’elle est belle, fluide, addictive et vraiment très agréable à lire. Il est vrai qu’il y avait parfois des longueurs qui auraient pu être raccourcies.

« Si demain tu as besoin de souffler, tu pourras m’embrasser. Je serai ton oxygène. »

– Émilie May

𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲̀𝗴𝘂𝗲

« C’est juste un collègue » est un roman de Margherita Gabbiani édité chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐/5

♦ Résumé :

À 27 ans, Margaux croit son avenir tout tracé avec Jean, son fiancé. Malgré des hauts et des bas, elle est persuadée que leur idylle est faite pour durer… Mais ses certitudes flanchent lorsqu’elle est recrutée dans l’agence digitale Kreatio. Elle se laisse entraîner par l’ambiance festive et légère de la start-up… et se rend compte que le doux sourire de l’homme qu’elle croise tous les jours à la machine à café ne la laisse pas indifférente.

Mais lorsque l’envie de séduire se transforme en un désir bien plus profond, Margaux se trouve confrontée à un dilemme. Sera-t-elle prête à renier tous ses principes juste pour lui, son collègue ?

♦ Avis :

Quand on a lu le résumé de ce roman, nous étions très intriguées par comment l’auteure allait élaborer le sujet de la trahison dans cette histoire. Mais en même temps, ce roman sort de nos habitudes livresques. Le sujet abordé, la tromperie, nous faisait très peur. Et malheureusement, on ressort de cette lecture, assez mitigées. 

Tout d’abord, nous avons eu beaucoup de mal à nous attacher au personnage masculin. Effectivement, nous n’avons pas trop accroché à ses points de vue. Nous avons eu du mal à ressentir ses émotions. On l’a trouvé peu mis en avant dans l’histoire par rapport à Margaux et on aurait aimé avoir une quelconque réaction de sa part quant au fait qu’il couche avec une femme fiancée. Quant à Margaux, on a du mal avec elle également. On l’a trouvé à certains moments, agaçantes (surtout, lors des prises de décisions). On aurait aimé aussi voir en elle un peu plus de réactivité.

Ensuite, le sujet principal de cette romance est la trahison. En effet, Margaux trahit son fiancé en couchant avec un autre. Nous avions peur de ne pas adhérer à la mentalité du personnage féminin et au final, nous avons été surprises ! En effet, l’auteure décrit bien toutes les pensées de Margaux au point que la tromperie ne nous dérange pas plus que ça, alors que c’est à l’opposé de nos valeurs. L’auteure a réussi à montrer la culpabilité, mais en même temps le désir du personnage principal.

— Mais j’en suis très heureux ! Écoute-moi bien, nous deux, ce n’est pas juste une histoire sans lendemain. Après tout ce qu’on vient de vivre, tu le sais toi aussi n’est-ce pas ?

Elle se lève à son tour en entraînant la couette pour recouvrir son corps nu. Elle se plante devant moi, tout sourire.

— Tu es fou, murmure-t-elle. Mais je t’aime, moi aussi.

Margherita Gabbiani

Quant à la romance entre Margaux et le personnage principal masculin, nous avons adoré la passion amoureuse qu’ils vivent ensemble. On voit qu’elle est intense et qu’ils ressentent véritablement de vraies émotions l’un pour l’autre. Cependant, après avoir fini le roman, nous nous sommes rendu compte que la romance avançait trop rapidement et qu’au final, nous n’avons pas eu beaucoup de moments entre les deux personnages. On n’a pas vraiment vu le comportement des personnages changer ; on ne les a pas vus tomber amoureux petit à petit. C’est ce qui nous a manqué dans l’histoire.

On aimerait aussi souligner qu’on a adoré la fin où l’action est intense et rend l’histoire plus addictive. Il se passe énormément de choses à la fin qui fait qu’on a envie de savoir si finalement, les deux personnages vont réussir à rester ensemble ou pas. Enfin, nous avons complétement adhéré à la plume de Margherita Gabbiani ! Elle est fluide et addictive. On aimerait beaucoup découvrir d’autres de ses romans.

En conclusion, c’est une petite déception pour nous car nous avons eu beaucoup de mal à nous attacher aux personnages. Mais ça nous a permis de réfléchir sur la tromperie et le sujet est très bien amené dans ce roman.

𝐄𝐯𝐞𝐫𝐲𝐝𝐚𝐲 𝐇𝐞𝐫𝐨𝐞𝐬, 𝐓𝟑

« Everyday Heroes » est une saga de K. Bromberg éditée chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐⭐⭐/5

♦ Résumé :

« Le jeu en vaut-il la chandelle ? « 

Toute cette histoire de concours était censée se dérouler simplement. Je sais, je sais. Lancer le concours du  » Papa le plus sexy  » pour regagner la confiance de mon patron, et sauver l’un des magazines en ligne pour lequel je travaille, c’était mon idée. Mais je ne pouvais pas pévoir que le concurrent numéro dix, soit le terriblement sexy Grayson Malone. Monsieur Compliqué en personne. Parce que Grayson m’a bien connue lorsqu’on était plus jeunes, et je lui rappelle son passé. Et aussi la femme qui lui a brisé le cœur, et qui l’a quitté, le laissant élever seul le petit garçon le plus adorable que j’ai jamais vu.

Mais pas question d’entamer une relation, encore moins avec un papa célibataire qui trimbale des valises. Même s’il a des abdos d’enfer et le sourire ravageur.

Et maintenant que le concours touche à sa fin, les six mois qui viennent de s’écouler, c’était juste pour s’amuser, ou nous avons créé quelque chose qui vaut la peine de tout risquer ?

♦ Avis :

On avoue qu’on avait peur de retomber dans le même genre d’histoire que le premier tome et de donc, trouver ça redondant. Heureusement, ça n’a pas été le cas et ce troisième tome a été une très bonne lecture. MAIS on a quand même préféré le deuxième tome (parce que Grady 😍)

Grayson est un père célibataire fragilisé par l’abandon de la mère de son fils. Il ne fait plus si facilement confiance aux autres. Et comme ses autres frères, c’est vraiment un héros. On a beaucoup aimé Grayson, sa personnalité à la fois drôle et touchante ainsi que son fils, Luke qui a véritablement rajouté un petit truc au roman. Le duo père-fils entre eux deux est vraiment touchant et on a adoré les voir ensemble. Quant à Sidney, aux premiers abords, elle peut paraître un peu superficielle et garce, mais au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, on se rend compte qu’elle a évolué et que grâce à cette petite ville, elle a réussi à se concentrer sur les autres et pas que sur elle-même.

Concernant la romance entre les deux personnages, on l’a adoré ! Effectivement, au début du roman, il y a une sorte de « ennemies to lovers » entre Grayson et Sidney. Tout au long du roman, il y a de l’électricité, une tension entre eux. De plus, la romance n’est ni trop rapide ni trop lente ; elle évolue de manière réaliste.

« – Il y a longtemps, quelqu’un m’a dit de trouver ce que j’aime et de laisser cette chose me tuer.

Il baisse la tête un instant, puis la relève pour me regarder dans les yeux.

-Ce n’est pas grave si Sidney te détruit, Gray. N’aie pas peur de ça, parce qu’elle peut aussi être celle qui contribuera à te ramener à la vie. Elle peut être tout simplement, comme l’air dont tu as besoin pour respirer, celle sans laquelle tu ne peux pas vivre. »

K. Bromberg



Le point négatif est qu’on a trouvé qu’il y avait certaines longueurs. En effet, vers le 3/4 du roman, on s’ennuyait un peu.

Enfin, encore une fois, la plume de l’auteure nous a conquises. Elle est fluide, agréable à lire et addictive.

Pour conclure, cette trilogie a été une très bonne découverte malgré notre petite déception pour le premier tome. Ce qui est vraiment original dans ce roman, c’est le fait qu’on a des personnes masculines qui sont de véritables héros et font des métiers risqués. On vous conseille vraiment de découvrir cette auteure et ses romans !

𝐄𝐯𝐞𝐫𝐲𝐝𝐚𝐲 𝐇𝐞𝐫𝐨𝐞𝐬, 𝐓𝟏

« Everyday Heroes » est une saga de K. Bromberg éditée chez Hugo New Romance.

Note : ⭐⭐⭐,5/5

♦ Résumé :

Emmy de retour dans sa ville natale, retrouve Grant, 20 ans après qu’elle l’ait rencontré sur les bancs de l’école, à l’âge de 8 ans, et sans que les blessures du passé n’aient entamé l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.

Grant Malone, devenu agent de police, reconnaît instantanément en la femme audacieuse et pleine de vie qu’est devenue Emmy Reeves, la petite fille timide dont il était amoureux petit garçon.

Certes, leur amour paraît impossible, Grant connaît mieux que quiconque le passé trouble d’Emmy. Mais quitte à braver la loi, il est déterminé cette fois, à ne pas la laisser repartir.

♦ Avis :

Après avoir dévoré les deux premiers tomes de la saga « Play Hard » (on vous les conseille vivement !), on avait trop hâte de nous replonger dans une autre histoire de K. Bromberg. Malheureusement, on en est ressorties assez mitigées de notre lecture ; on avait peut-être un peu trop d’attentes  🙈

Quand on a commencé notre lecture, au bout de 150-200 pages, on est restées assez sceptiques et dubitatives. Malheureusement, on a eu l’impression d’être extérieures à l’histoire, de ne pas pouvoir nous attacher aux personnages et de ne pas réellement ressentir les émotions. Emerson, l’héroïne, nous a énervées parce qu’on n’arrivait pas à la cerner ; elle changeait toujours d’avis. Quant à Grant, c’est sûrement le personnage qu’on a le plus aimé. Déjà le fait que ce soit un policier nous a directement plu ! Puis, c’est le personnage – bizarrement – qui nous a permis de ressentir le plus d’émotions. Nous avons également beaucoup aimé les frères Malone – avec leurs bêtises – qui ajoutent de l’humour au roman.

Les 200 premières pages passées, nous avions encore un peu de mal, mais ça s’est peu à peu amélioré. En effet, certains événements nous touchaient et le passé de l’héroïne nous intriguait beaucoup. Mais nous avions encore du mal à cerner les personnages – surtout l’héroïne – parce qu’on ne comprenait pas trop ce qu’elle voulait finalement et on avoue que parfois, on ne cernait pas ses « pensées », son point de vue.

« Elle est un rayon de soleil mélangé à une pointe d’ouragan, et je m’enfonce volontairement dans sa tempête avec rien de plus que les vêtements que je porte sur moi. »

K. Bromberg

Nous n’avons pas encore évoqué jusqu’ici, la romance. Il s’agit de retrouvailles entre deux personnages qui se sont quittés sur de mauvaises bases. Effectivement, Grant et Emerson se sont quittés dans des conditions assez « difficiles » et mystérieuses pour finalement, se retrouver vingt ans plus tard, un peu par hasard. Personnellement, on adore ce genre de romances où la rencontre entre les personnages est souvent explosive. Ici, la romance était toute mignonne et addictive. Mais on aurait aimé ressentir plus d’émotions, sentir leur complicité. La romance était lente, et pourtant, cette lenteur n’a malheureusement, pas favorisé le développement de sentiments selon nous. 

Nous avons découvert la plume de K. Bromberg avec « Play Hard ». Et on la trouve toujours aussi magnifique et fluide dans celui-ci. La preuve est que ce livre se lit très vite ; on ne bute sur aucun mot.

Ce qu’on aime dans ce roman et les autres romans de cette auteure, c’est qu’elle aborde toujours des thématiques importantes qui ne peuvent que nous toucher. Ici, elle en aborde un sujet très touchant qu’on voit assez souvent dans les romans, mais qui reste tout aussi bouleversant. 

En ce qui concerne la fin, elle était toute mignonne. On a donc, beaucoup aimé cette fin qui dégageait beaucoup plus de sentiments que le début du roman.

Pour finir, nous sommes donc, assez mitigées sur cette lecture. Mais nous avons vu que pour certains, le deuxième tome est meilleur que le premier. Du coup, on a hâte de pouvoir le découvrir et on espère plus l’apprécier que ce premier tome !